LE HUBLOT DESIGN PRIZE ATTEINT DE NOUVEAUX SOMMETS

Hublot célèbre cette année la 7e et plus importante édition de la cérémonie annuelle du Hublot Design Prize – et continue d'apporter son soutien à de jeunes designers.

Hublot a accueilli huit jeunes designers talentueux à la Serpentine Gallery et a annoncé le vainqueur du Hublot Design Prize de l'année. Le mouvement de soutien aux jeunes designers en est à sa septième édition, après avoir vu défiler des candidatures de très haut niveau en provenance du monde entier. Le lauréat rejoindra l'illustre liste des designers précédemment récompensés, dont Samuel Ross – l'artiste britannique qui, dans la foulée, a conçu une montre pour Hublot – et le gagnant de l'année dernière, l'illustrateur Mohammed Iman Fayaz, basé à New York.

Le Hublot Design Prize a été inauguré en 2015 pour marquer le dixième anniversaire de l'emblématique montre Big Bang. Depuis, cet événement est devenu un jalon majeur du calendrier de l'industrie du design. Ce prix était l'idée du CEO de Hublot, Ricardo Guadalupe, et du regretté graphiste designer Pierre Keller, qui a fait de l'École cantonale d'art de Lausanne (ECAL) l'une des écoles de design les plus influentes au monde.

Hublot a toujours exploré les limites du design et les finalistes de cette année ont été choisis parmi un large éventail de disciplines. Le Design Prize permet de dévoiler leur travail à un plus large public ; en braquant les projecteurs sur les talents de ces designers déjà confirmés, Hublot souhaite les aider à faire passer leur carrière au niveau supérieur.

Un jury indépendant, issu de différents domaines du design contemporain, a sélectionné les finalistes avant de les présenter aux jurés du Design Prize : Hans Ulrich Obrist, directeur artistique des Galeries Serpentine ; Marva Griffin, fondatrice du salon du design SaloneSatellite ; la critique de design et autrice Alice Rawsthorn ; et Samuel Ross, qui a remporté le prix en 2019.

Le 31 octobre 2022, lors d'une réception à la galerie des Kensington Gardens, à Londres, au cours de laquelle les travaux des finalistes ont été présentés, Nifemi Marcus-Bello a été annoncé comme le gagnant du Design Prize. Maya Bird-Murphy et Connor Cook ont tous deux reçu le prix Pierre Keller.
Cette année, les 8 finalistes étaient :

• Connor Cook. Designer californien basé aux Pays-Bas, il a développé une méthode de performance informatique, permettant de transformer les opérations techniques des moteurs de jeux informatiques en expériences audiovisuelles interactives en direct.

• Maya Bird-Murphy. Designer, éducatrice, fondatrice et directrice exécutive de Chicago Mobile Makers – une organisation à but non lucratif primée qui propose des ateliers de design et de développement des compétences aux communautés sous-représentées, dans l'espoir de contribuer à rendre le monde plus équitable.

• Hiroto Yoshizoe. Designer possédant de solides connaissances de la conception spatiale. Fort de son expérience au sein de la plus grande société de design architectural du Japon, il a participé à plus de 300 projets d'aménagement urbains et d'espaces commerciaux. Ses conceptions innovantes s'inspirent d'éléments sauvages et de phénomènes naturels.

• Kusheda Mensah. Artiste et designer ghanéenne, elle est née et a grandi dans le quartier de Peckham, à Londres. Sa première collection, Mutual, présentée au Salone Satellite 21, encourage l'interaction sociale à l'ère des médias sociaux. Dans son studio, Modular by Mensah, elle crée un design réceptif et interactif.

• Nifemi Marcus-Bello. Designer industriel basé au Nigéria, il est connu pour son approche du design basée sur la communauté et l'ethnographie, en recherche de nouvelles formes et typologies. En 2017, il a fondé son studio de design éponyme axé sur la conception de meubles, de produits et d'installations.

• Luigi Alberto Cippini. Architecte et conservateur, il a fondé le cabinet d'architecture européen Armature Globale. En tant que conservateur, il a mis sur pied des expositions de recherche et développé des programmes de projection, tels que BE5K Confinement à la Fondazione Prada en 2016 et Sturm&Drang à la Fondazione Prada Osservatorio en 2021.

• Sasha Anisimova. Illustratrice de Kharkiv, en Ukraine. Avant la guerre, elle travaillait comme graphiste et illustratrice, et avait souvent l'occasion de créer des scènes de mariages heureux. Aujourd'hui, elle doit puiser ces scènes dans son imagination, et dessiner les contours de familles heureuses sur fond de dévastation causée par la guerre.

• Sun Xiaoxi. Graphiste de Pékin, co-fondateur du studio de design PAY2PLAY. Des magazines aux emballages, des expositions aux projets artistiques, ses oeuvres associent la typographie chinoise traditionnelle à des conceptions contemporaines qui expérimentent de nouveaux matériaux et de nouvelles formes.